Écrivain palestinien né en 1941 à Al-Birwa et décédé dans un hôpital de Houston en 2008, Mahmoud Darwich est l’un des plus grands poètes du XXe siècle. D’une grande richesse, sa vie et son œuvre épousent l’histoire de la résistance palestinienne. Expulsé en 1948 vers un camp de réfugiés au sud du Liban, il rejoint le parti communiste et commence à publier des poèmes et des articles qui lui vaudront cinq incarcérations et une assignation à résidence. En 1970, il quitte la Palestine. Sa poésie s’enrichit au gré des exils (Moscou, Le Caire, Beyrouth, Tunis, Paris). Élu au Comité exécutif de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) qu’il quitte après les accords d’Oslo, il retourne vivre en 1995 entre Amman et Ramallah où il poursuit son œuvre poétique. Avec des recueils comme La Palestine pour métaphore (1997) ou La terre nous est étroite (2000), les poèmes de Mahmoud Darwich, intimes et engagés, traduisent les questions identitaires spécifiques des réfugiés palestiniens avec une dimension universelle..
